La Trilogie de Pauillac 1970-2011

1970 (WS : 91) : «Élégant et magnifique à boire maintenant. A atteint un sommet. Robe rouge rubis avec un bord jaune. De beaux arômes de prune, de baies et de menthe. Corsé, avec des groseilles, le caractère herbe séchée.»

1982 (RP : 100) : «Tout à la fois extrêmement corsé, concentré, épais, visqueux et de bonne mâche, cet ensemble ample, mais étonnamment doux, recèle de très abondants tannins derrière un généreux fruité qu'il dévoile en bouche par paliers. Ce Latour a un potentiel [de garde] de 50 à 60 ans. Quel tour de force!»

1990 (WS : 100) : «C'est l'un de mes vins préférés. Corsé, avec des couches de fruits soyeux, des masses de cassis, et de baies. Incroyable. C'est un vin à la structure parfaite, d'une parfaite solidité. C'est un Latour 1961 en vêtements modernes.»

2000 (WS : 100) : «Un vin jeune qui électrise tous les goûts dans la bouche. Concentré d'arômes de cassis écrasés et minéraux, de roses et de lilas. Corsé, avec des masses de tanins soyeux et raffinés et une finale qui dure quelques minutes. Superbe. Meilleur Latour depuis 1990.»
2005 (WS : 99) : «Le colossal Latour 2005 est un vin pour les âges ... les teintes noir / violet de 2005 révèlent des tanins élevés, une prodigieuse concentration, une pureté incroyable, une fraicheur étonnante et dynamique, et des nuances presque surréalistes pour un vin si jeune. C'est un monstre, frais, déjà incroyablement pur qui représente un classique des temps modernes, mais ne vous attendez pas à l'opulence et la douceur exotique de 2003. Elle se terminera après la mise en bouteille, et nécessitera au moins une dizaine d'années en cave.»

Robert Parker & The Wine Advocate

1970 (RP : 90) : «Tout à la fois, corsé, opulent, épais et séveux, il manifeste un épanouissement extraordinaire. Bien qu'il soit à son apogée, il conserve des tannins rustiques qui sont la marque des vins de cette époque»

1982 (RP : 100) : «Massif et puissant, extrêmement étoffé et tannique, il se montre bien plus riche que le 1970 ou le 1961. Ceux qui ne peuvent contenir leur impatience, prendrons soin de le décanter […] 8 à 12 heures avant.»

1998 (RP : 96) : «Surprise, surprise ! Le 1998 de Mouton s'impose comme la plus belle réussite de la propriété depuis le 1986 ,dont il est d'ailleurs très proche et qui frise la perfection. Le dégustateur ne peut qu'être captivé par l'intensité arômatique de ce cru.»

2000 (RP : 97+) : «Un géant, le gigantesque Mouton Rothschild 2000 (86% Cabernet Sauvignon et 14% Merlot) possède une couleur saturée violet ainsi que des arômes d'encre, de cassis, soupçon de truffe. Incontestablement le plus grand Mouton depuis le 1986 et 1982,[...] il jouira d'une longévité exceptionnelle.
Maturité prévue : 2012-2050.»

Robert Parker & The Wine Advocate

1976 (RP : 93): «Le Lafite 1976 est clairement au-dessus de la foule dans ce millésime. Un beau bouquet de bois de cèdre séduisant, d'épices et de fruits mûrs précède un vin très concentré, de couleur sombre, de grande longueur et texture. Un peu d'ambre commence à peine à apparaître sur le bord. Le 1976 s'est avéré être le meilleur Lafite des années 70.»

1998 (RP : 96): «Assemblage de 81% de cabernet sauvignon et de 19% de merlot, le Lafite Rothschild 1998 est un grenat profond avec un soupçon de brique et de magnifiques notions de bois de santal, crème de cassis, viandes fumées, poivre noir et garrigue avec des notes de grill, herbes séchées et tarte mincemeat. Moyennement corsé, doux et pelucheux en bouche, il a des tonnes de saveurs savoureuses en bouche et la prune préserve les saveurs et une finale très longue et savoureuse.»

2000 (RP : 98+): «Assemblage de 93,3 % de cabernet sauvignon et de 93,3 % de merlot, le vin présente toujours une robe rubis-pourpre foncé et un nez extraordinairement jeune de graphite, de cassis, de tabac à cigare doux et non fumé, de fleurs. Le vin est riche, moyennement corsé à corsé, mais a cette élégance éthérée et la pureté qui est toujours Lafite. J'avais d'abord prévu qu'il atteindrait sa maturité en 2011, mais je repousserais cela de 5 à 7 ans maintenant, bien qu'il ait 50 à 60 ans de vie devant lui.»

2003 (RP : 100): «Le Lafite Rothschild 2003 est aussi proche de la perfection que tous les grands Lafite des trois dernières décennies (1982, 1986, 1996, 2000, 2005, 2005, 2008, 2009 et 2010). Cet effort sensationnel a été réalisé à 12,7% d'alcool naturel, dans le style de l'un des grands classiques de ce domaine, le 1959. Composé de 86% de Cabernet Sauvignon, 9% de Merlot et le reste de Cabernet Franc et de Petit Verdot, il présente une robe rubis-pourpre dense jusqu'au bord ainsi qu'un bouquet luxueux de bois de cèdre, crayon de plomb, chocolat blanc, cacao, cassis. Gras, riche, opulent et corsé avec une faible acidité et une séduction et une complexité étonnantes, ce vin noble possède un style généreux, généreux et capiteux. Il vient d'atteindre son plateau de maturité où il devrait se maintenir pendant 20-25 ans. C'est l'un des candidats pour le vin du millésime - ne vous y trompez pas.»

2008 (RP : 98): «Un candidat pour le vin du millésime, le 2008 aurait dû être acheté avant qu'il ne commence à s'envoler en valeur en raison de l'importance du chiffre 8 dans la culture chinoise (indiquant la bonne chance). Représentant 40% de la production, cet assemblage de 83% Cabernet Sauvignon, 13% Merlot et 4% Cabernet Franc offre des arômes de tabac à cigare non fumé de haute qualité, de copeaux de crayon de plomb, de crème de cassis, de terre, de cèdre et de bitume. Plein, riche et étonnamment concentré, je doute qu'il soit inférieur au 2010, juste plus classique ainsi qu'un peu plus avancé et un degré plus faible en puissance alcoolique (12,5% contre 13,5%). Le 2008 devrait être relativement buvable dans 6-10 ans car il montre déjà une complexité et une race remarquables, et durera de 30-35 ans...au minimum.»

2010 (RP : 98): «Le Lafite Rothschild 2010, un assemblage de 87 % de cabernet sauvignon et 13 % de merlot (une différence de 3 % par rapport à l'échantillon de barriques présenté il y a deux ans), a atteint un taux d'alcool relativement élevé de 13,32 %, selon l'administrateur Charles Chevalier. Le vin est très impressionnant, pas aussi charnu, flamboyant et massif que le 2009, mais néanmoins, un grand Lafite-Rothschild, riche et plein d'entrain, destiné à vieillir un demi siècle ou plus. D'un pourpre profond, avec des notes de chocolat blanc, de moka, de cèdre et de charbon de bois ainsi que des notes de vanilline et de crème de cassis, ce vin est corsé mais possède cette légèreté aérienne qui en fait un Lafite. Riche, avec une bonne acidité, de la précision et de la fraîcheur, c'est une version légèrement plus zestée du 2009 ainsi que plus sobre et structuré que ce millésime particulier. Il aura besoin d'au moins 10-12 ans de garde et se conservera pendant plus de 50 ans.»

Robert Parker & The Wine Advocate